Les derniers articles
Faune et flore
Trop chaud pour l’oreillard
Au sol gisait un oreillard. Il n’est pas nécessaire d’être un grand spécialiste des chauves-souris pour reconnaître l’espèce, ou du moins le genre. Vu la taille impressionnante des oreilles, aucun doute, il s’agit d’un oreillard.
Le chevreuil, prince d’Ardenne
Le chevreuil est l’hôte le plus connu des forêts d’Ardenne. Il se laisse volontiers apercevoir … et disparait aussi vite sous le couvert.
Récolte de la sève de bouleau
La sève de bouleau est consommée de temps immémoriaux dans les régions sibériennes et scandinaves. Cette pratique ancestrale complète naturellement les très nombreux usages que les peuples nordiques faisaient du bouleau; jusqu’à en faire un arbre sacré tellement il...
Le lièvre, un sprinter aux grandes oreilles
On peut hésiter lorsqu’on aperçoit un petit mammifère aux grandes oreilles dans un pré : est-ce un lièvre, un lapin ou un petit kangourou ? Oubliez le kangourou en Ardenne…
Le bouleau, l’avant-garde d’une forêt renouvelée
Il est le premier arbre que les enfants arrivent à nommer tant son écorce noire et blanche est reconnaissable. Il fait partie de l’avant-garde, car il est le plus téméraire pour recoloniser une forêt décimée par une catastrophe naturelle ou les espaces naturels dont...
Le mélèze
Il est aisé de distinguer le mélèze des autres résineux en automne et en hiver : il est le seul résineux européen à perdre ses aiguilles lorsque les frimas s’annoncent. Il prend des couleurs de feu en octobre, passe rapidement du vert tendre au jaune flamboyant....
En forêt | La loupe sur les arbres
Une loupe est une boule, parfois énorme, qui pousse sur un tronc ou sur une maîtresse branche. Elle ne cause aucun dégât à l'arbre. C'est simplement le cambium qui, devenu subitement fou, s'est mis à produire une prolifération tourbillonnaire de cellules ; des...
Les scolytes: petites bêtes, grands dégâts en forêt
Les scolytes sont de petits insectes xylophages de la famille des coléoptères. Ils sont attirés par les hormones de stress émises par des arbres malades ou déshydratés. Il en existe plusieurs variétés qui s’attaquent à différentes essences d’arbres. Bien que les hêtres ardennais soient également ciblés par certaines variétés, c’est surtout l’ips typographe qui nous intéresse beaucoup en Ardenne.
De Herbeumont à Vresse : le petit monde à l’envers des chauves-souris
Comme chaque année, entre mi-janvier et mi-février - qui est en principe la période la plus froide -, une trentaine de volontaires de Plecotus-Natagora ont participé au recensement hivernal des chauves-souris dans la région de la Semois ardennaise. Durant 5 jours,...
Variations sur la buse variable (Buteo buteo)
La buse est au sol, pestant de s'être posée trop tard. Le campagnol a senti le danger venir du ciel et s'est engouffré dans sa galerie. Le rapace reprendra lourdement son vol et ira se poser sur le piquet de clôture le plus proche. Qui sera le plus patient, ou le plus...
La Calestienne, serpent d’Ardenne
La Famenne schisteuse est séparée de l’Ardenne par une bande relativement étroite (quelques kilomètres) mais continue, s’étendant de Trélon (F) à Louveigné, formée de roches calcaires d’âge dévonien appartenant au flanc sud du synclinal de Dinant : c’est la Calestienne, serpent d’Ardenne.
« Bois sous les Granges », la réserve naturelle de Huguette et ses moutons Herdwick | Vresse Sur Semois
La réserve naturelle du Bois sous les Granges, dans le village de Chairière (commune de Vresse-sur-Semois) est entretenue par quatre moutons Herdwick.
La réserve naturelle des Quatre-Vents | Vielsalm
La réserve naturelle des Quatre-vents est pâturée par des moutons Ardennais roux. Elle compte plusieurs espèces d’orchidées et de libellules.
Le sorbier des oiseleurs
Le rouge des baies de sorbier perce le vert des forêts en été. Pourquoi le sorbier est-il un arbre fétiche en Ardenne(s) et pourquoi est-il un piège pour les grives.
L’épicéa, ce sapin qui n’en est pas un
L’épicéa a fait son lit en Ardenne et ses hautes ramures vert-foncé resteront une caractéristique familière du paysage ardennais.
Le genêt à balais, un colon ardennais
Végétal du printemps, la floraison du rude genêt à balais parsème d’éclats jaunes plus ou moins étendus l’émeraude dominant les paysages d’Ardenne. Allons à sa rencontre.
l’épilobe à feuilles étroites
Commun sur toute l’Ardenne, l’épilobe constitue sans aucun doute l’un de nos végétaux sauvages les plus utiles.
Le milan royal, talentueux flemmard
Admirable voilier, le milan royal est sans doute l’un des plus beaux rapaces diurnes de l’Ardenne.
Le brame
Rendons une visite – distante – à Sa Majesté le cerf au moment où il fait trembler la forêt d’Ardenne au rythme d’une fête sauvage dont les échos venus du fond des âges réveillent d’étranges sensations.
Le pin sylvestre, le bois de mine
Le pin sylvestre, délaissé aujourd’hui, il vécut ses heures de gloire au fond des mines.
L’oxalis petite oseille, trois en une
Chère surelle ! Combien de fois n’ai-je succombé au goût délicatement acidulé de tes feuilles ! Et médité sur elles, sur tes fleurs.
La truite, l’anneau et le miracle
Au moment où sonne l’Angélus, la truite rapporta l’anneau…
La linaigrette
Même si sa relative rareté lui confère un je-ne-sais-quoi de noblesse supplémentaire, la linaigrette partage avec le pissenlit un mode de reproduction anémophile.
La bourrache, belle paysanne
Avec son nom tellement rural qui donne envie de rouler les « r », la bourrache est à la fois bien jolie paysanne, et une auxiliaire précieuse dont les propriétés médicinales sont toujours appréciées.
La digitale pourpre, une redoutable enjôleuse
Il est pratiquement impossible de passer à côté d’une touffe de digitales pourpres sans remarquer la belle prestance de leurs hampes florales dressées en pleine lumière tout au long des chemins d’Ardenne. Mais attention : la belle est redoutable !
L’abeille : précieuse et menacée
En route pour une tentative de synthèse du royaume des abeilles et de ses multiples ramifications, dont certaines ne lassent pas d’interpeller.
La chicorée sauvage
Son nom vient d’Égypte, d’où cette belle orientale semble avoir conquis nos contrées : la longue floraison de la chicorée sauvage est de toute beauté, et sa descendance est nombreuse.
Le prunellier, noire épine
On l’appelle aussi épine noire, pour le distinguer de l’aubépine (épine blanche) avec laquelle il partage d’abondantes floraisons et de mêmes habitats. Utiles, ses haies ont failli disparaître ; mais ce sont les fruits du prunellier, surtout, qui lui valent une réputation d’excellence.
La Myrtille : perle noire de l’Ardenne
Qui en se promenant dans les forêts d’Ardenne n’a jamais goûté ce véritable délice de la nature fondant et doux au palais ?